Retraite: Faux prétexte pour une vraie colère
Sur fond de réel mécontentement populaire la gauche saisit le prétexte de la réforme des retraites pour manipuler l’opinion à son profit. On plonge la France dans un désordre grave pour une mesure qui ne verra jamais le jour, pour peu que le peuple en décide ainsi par les voies légales du système Républicain.
1) Cette réforme recule son plein effet en 2018
2) Les nouvelles élections auront lieu en 2012.
3) 3) Si les électeurs sont contre cette réforme (ce qui parait évident) il leur suffira de voter pour la gauche qui abrogera aussitôt la Loi avant même son application et ce en conformité avec le sentiment d’horreur que leur inspire ce texte (Promesse de Mme Aubry)
La plus élémentaire logique permet de faire remarquer que si la majorité ne basculait pas à gauche, c’est que le suffrage en aurait décidé ainsi, rendant ipso-facto cette Loi légitime de par la volonté du peuple.
Cependant un tel agiotage n’aurait pu se faire sans un réel et profond malaise populaire.
a) a) L’action conjuguée de financiers axés sur le profit et de syndicats maladroits conduit au détricotage du tissus industriel Français, propice au chômage des couches les plus populaires.
b) b) Peut-être aussi le sentiment confus que la manne des emprunts qui nous font vivre pourrait se réduire, sinon se tarir, aggravant ainsi considérablement notre train de vie
c) c Une Europe qui, dans la guerre des monnaies, réussit l’exploit de maintenir un Euro fort avec des résultats de croissance faibles.
d) d) Des Pays émergents ou renaissants, tels que la Chine qui grâce à une exploitation de main-d’œuvre à bas coûts, au pillage des brevets, à la contrefaçon, le tout conjugué avec un système monétaire sous-évalué relèvent de la concurrence déloyale.
e) e) Enfin un sentiment d’injustice tel qu’il est proche de celui du temps de Louis XVI.