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billets d'une pensée ordinaire
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4 novembre 2010

De Cool Cat à Cold Fish

Un grand malade optera toujours pour  celui qui affirme pouvoir le guérir. Pourtant, même si ce médecin  lui prodigue d’excellents soins, son échec sera ressenti par le patient comme une trahison.  Le Docteur miracle « Obama »  ne déroge pas à la règle  et en subit le revers.

Car l’Amérique, comme la France  est malade.  Malade de  ses propres structures mais aussi  par les effets de causes extérieures difficiles à maitriser. Quoiqu’il en soit  cela entraine la paupérisation  de certaines  couches sociales dont on maintient la tête hors de l’eau  à coup d’allocations.  Bien sûr on comprend que GM fasse fabriquer ses « Chevrolet » chez Daewoo en Corée  tant il s’y trouve d’avantages en prix de revient,  agréments  sociaux  et  rentabilité. Mais le chômeur de Détroit l’a mauvaise, d’autant que, pour ce faire, GM  a reçu d’énormes contributions de l’Etat Américain. La France, d’ailleurs, n’est pas en reste puisqu’elle a subventionné les voitures que Renault produit  en Roumanie chez Dacia.  Si cela convient à Wall Streets ou au palais Brongniart, si cela reste l’apogée d’un système supposé être le meilleur au monde, n’oublions pas de donner une médaille à tous ceux qui resteront sur le terrain.  

Les choses étant ce qu’elles sont, il reste à leur faire comprendre  qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs, que les bonheurs futurs se fondent sur les  souffrances présentes et que de toutes façons on ne peut pas  faire autrement.

Il y a d’excellents spécialistes pour vendre cela.  Monsieur Obama va, sans doute, s’y employer lui-même très bientôt.

 

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