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billets d'une pensée ordinaire
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20 novembre 2010

Après l'hiver, le Printemps...

L'affirmation du principe de l'équidistance infinie induit que deux parallèles ne se rejoignent jamais.

A cette «Vérité » nos yeux en opposent une autre: Grâce à la perspective, les lignes se rejoignent vers l'infini. Fausseté sans laquelle nous n'aurions pas de vision effective de la « Réalité » du Monde.

Vision effective? Vérité? Réalité?..........

De Même, la vie de l'Univers se fond dans un temps tellement insondable que nous le confondons avec l'infini. Or la  «Nature » à rempli cette durée, par des vies- (animales et végétales)- dans une succession de fins et de renouveaux qui les perpétuent en les adaptant sans cesse aux évolutions de l'Univers.

Comme les fleurs ou les arbres, comme la biche ou le taureau, l'homme n'échappe pas à l'ingratitude de la nature dès lors qu'ils lui sont devenus inutiles après qu'ils aient accomplis la mission de leur raison d'être: procréer.

Alors la fleur se dessèche et l'homme vieillit. Mais si la fleur n'a pas conscience de sa déchéance (?) l'homme subit pleinement son déclin et sa mort.

La cruelle nature, plutôt que de trancher d'un coup le fil de sa vie, alors qu'elle est encore dans la force et la dignité, l'abandonne lâchement à sa décrépitude.

Et voilà maintenant que les humains forts de leur intelligence s'ingénient à trouver dans la science les moyens de prolonger le calvaire jusqu'à repousser sans cesse les extrêmes limites dans la dégradation et le malheur.

C'est ici, un collier pour retrouver un fantôme perdu dans le brouillard de son «Alzheimer »

C 'est la, ces Maisons ou des visages aux yeux morts attendent résignés l'affection mensuelle obligée de leurs enfants.

La encore, un corps figé sur un lit d'hôpital branché à la « Vie? » par des tuyaux, sinistres distilleurs d'une fin retardée.

Ô ironie!! Ce sont, au nom de l'humanité, ces terribles calvaires qui vont couter au plus jeunes les temps de bonheur qu'ils pourraient encore gouter.

Je me demande parfois si l'instruction des hommes ne tend pas à les rendre encore plus cons.

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