S'ils le disent.......
.Excusez du peu……..Alain Minc : Diplômé de l’école Nationale supérieure des Mines, Diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris, Major de l’ENA….
Nicolas Baverez : Normale Sup, Sciences Po, DEA d’histoire à la Sorbonne, agrégé en Sciences sociales, Docteur ès lettres en Histoires du chômage, Enarque…
Si l’un et l’autre divergent sur la situation de la France dans le contexte Européen, et la situation de l’Europe dans le contexte Mondial, tous deux sont d’accord pour plébisciter le libéralisme économique Mondial basé sur le Capitalisme Keynesien.
Ce point de vue est maintenant largement partagé par la plupart des leaders d’opinion, à droite comme à gauche, sauf quelques exceptions, lesquelles, pour n’en être pas moins marquantes, restent minoritaires.
Il semblerait même, que l’opinion publique soit de cet avis : Alors que le FMI est l’acteur principal de plans de sauvetages de Banques, ( lesquelles, après avoir après avoir provoqué une crise Mondiale par l’obtention de prêts inconséquents, induisent maintenant des mesures d’austérité qui touchent lourdement les classes les plus modestes), n’est-il pas étonnant de voir les électeurs de gauche faire grimper dans les sondages son Directeur Dominique Strauss- Kahn ?
Soit : le Capitalisme Libéral a apporté un formidable développement de richesses. Que ce soit richesse huppée quand on hume le parfum du cuir Connolly dans les Bentley, richesses prolétaires aux odeurs de plastic pour les voitures « low cost » issues des bas salaires. (Lesquels permettent justement aux actionnaires de rouler en Bentley). De Monoprix ou de Vuitton la consommation à portée de tous ravit le peuple tout à une allégresse, qu’elle assimile au bonheur, dans les bouchons de départs en vacances à la neige ou au soleil.
Soit…..mais le capitalisme libéral boosté par le viagra du Keynisme c’est aussi, et quoiqu’on en dise :
1) Le pillage des ressources de la planète au-delà du raisonnable.
2) La pollution inconsidérée.
3) Le gaspillage élevé au rang de nécessité.
4) Un déséquilibre croissant entre le rapport du travail et celui de l’argent.
5) Un sentiment d’injustice grandissant entre les peuples et dans les classes sociales.
6) La violation de « L’innocence du devenir »(1) en laissant aux générations futures une situation dégradée par la pollution et les dettes.
Mais les Experts de ce Monde tablent au contraire sur une consommation sans cesse plus élevée pour tirer la croissance, seule capable, par la vitesse, d’empêcher les flammes que nous avons au derrière de venir nous lécher le cul.
Devant des telles compétences, devant une telle unanimité, devant une telle force symphonique, le bruit de ma pauvre guitare se perd dans les hourras dédiés au veau d’or, et pourtant……
(1) Michel Onfray.