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billets d'une pensée ordinaire
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18 décembre 2011

Merkel: la Dame d'acier...

Sous l’effet  de la contrainte d’un matériau, il y a d'abord déformation élastique, parfois  déformation plastique  et enfin rupture.  L’acier est rigide, sa résistance est grande mais sa rupture est soudaine. La contrainte c’est le Marché, le matériau c’est l’Europe, l’acier c’est l’Allemagne.

L’Europe est comme une famille, si un membre a la grippe tout le Monde tombe  malade…Y compris l’Allemagne qui est solide, certes, mais  grâce à ses exportations  dont le volume est pour  trois quart en Euroland. Crise en Europe égalera  récession en Allemagne.

Sur un bateau,  quel que soient les dégâts de l’eau, il faut, en priorité,  éteindre le feu.

Le seul pompier plausible c’est la BCE, elle dispose de gros moyens : En abondant  des liquidités pour mille ou deux mille milliards d’Euros elle calmerait  le foyer. Bien entendu,  il faudrait aussi prendre  les grandes  mesures qui s’imposent pour mettre l’escadre Europe en état de naviguer.

Mais les Pays Germaniques  ne veulent pas cela au prétexte d’un (réel) risque d’inflation et de soi-disant précédents historiques…

Soyons sérieux, les vrais raisons sont de deux ordres :

1)       Leurs retraites en fonds de pensions.

2)      Une possible perte de biens financiers suite à une  baisse de l’Euro.

 Alors on rafistole en gagnant du temps…  Nième rencontre de la dernière chance… Les bricolages successifs n’en finissent pas… «Encore cinquante centimes et j’commence le travail » Ce vieux truc de bateleur finira  par lasser et leur fameux FESF  est  à son tour menacé.

Non ! Nous ne sommes pas heureux d’être dans un système Européen qui ressemble à un marécage où on s’est enlisé,  mais c’est comme ça. Faire patiner les roues ne sert qu’à nous embourber davantage et  faute d’un puissant  tracteur pour nous en sortir c’est  la mécanique sociale qui risque de trinquer.

 Il n’est plus temps de tergiverser, de faire croire que l’annonce d’un nouveau traité va donner le change, plus on tarde plus on risque… Madame Merkel, s’il vous plait…

 

 

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