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billets d'une pensée ordinaire
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1 avril 2012

Mieux est de ris que de larmes escrire...

Bayrou dixit : «Un champ d'inquiétudes et de suspicions très grand sur le financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy".  Venant d’un agriculteur on comprend ces propos, mais que viennent-ils faire de la part d’un candidat à la Présidence de la République dans les  vraies préoccupations nationales  sur le pouvoir d’achat et le chômage ?  2007 est passé et plus personne n’ignore que Sarkozy est allé au Fouquet’s et qu’il a des amis riches et influents.

 Dans quel monde vit M. Bayrou ?  Sait-il que sa bonne ville de Pau n’en est  plus au temps d’Henri IV ? Sait-il  qu’un «présumé» criminel (passé aux aveux) vient d’être relâché  pour vice de procédure parce que  son avocat n’avait pas pu trouver la bonne porte de la salle d’audience ?   Cela (selon les  propres dires du tribunal) dû au fait que sa convocation était  trop «laconique» !  Saluons ce talent comique des magistrats qui fait de dix coups de couteau un vaudeville.

N’y aurait-il pas là, M. Bayrou,  matière à s’inquiéter sur l’efficacité de la justice plutôt que de nous rebattre les oreilles avec des comptes dont le Conseil d’Etat lui-même est responsable. Vous en êtes à reporter votre propre responsabilité du score sur un système de financement : c’est enfantin !

Bayrou, comme d’autres, relève du Freudisme: il vit sa réalité d’adulte par le rêve d’un môme qui voulait devenir Président.

Alors, il serait facile de qualifier cette campagne de chamailleries de cour d’école. Mais plutôt que de ronchonner en observant que l’invective et la malveillance prévalent  sur l’argument,  je préfère retenir le côté touchant de ces compétiteurs arrivistes qui ne sont, en fait,  que des gamins.

Est-il  attendrissant ce  journaliste au profil anguleux, tellement sérieux dans son rôle de Torquemada qu’il faut se pincer pour croire que l’on ne rêve pas.   N’est-il pas risible, cet écologiste  moustachu qui se fait  filmer descendant de voiture tout en  affirmant, quelques instants plus tard, qu’il s’agit d’un vélo… N’est-ce pas merveilleux ?  Il faut avoir gardé  la fraîcheur d’un enfant de quatre ans pour oser mentir de cette façon-là.

Mais les citoyens ne sont pas en reste de candeur juvénile. J’ai un ami qui dirait qu’ils sont même un peu cons. Moi, je veux en rester à cette  naïveté qui consiste à  gober  l’absurdité selon laquelle les «Verts» tout en dénonçant les méfaits du CO2 en favorisent l’expansion par le relais de nouvelles centrales à gaz ou à charbon, faisant ainsi de l’Allemagne le Pays le plus pollueur d’Europe et le Japon celui d’Asie. Comme si les émanations croissantes de la Chine ne suffisaient pas.

Faut-il voir dans ces aberrations, comme  un théâtre de marionnettes dont Bayer (1)  ou Gazprom tirent les ficelles à leur profit ?

 «Mieux est de ris que de larmes escrire »…Cher Rabelais !

 

 

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