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billets d'une pensée ordinaire
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13 avril 2012

Guerre à la Finance? Oui! Mais....

«Je soumettrai la finance» nous dit François hollande. Qu’y a-t-il à comprendre ?  En ce qui me concerne,  j’en déduis que celui qui «n’aime pas les riches»,  déclare la guerre au pouvoir de la Finance pour  faire en sorte que le pouvoir Politique en sorte vainqueur.

 On ne peut exclure qu’il s’agisse là de ces rodomontades propres à cajoler les Peuples pour recueillir des suffrages.  Pour autant, bannir la sincérité du propos relèverait d’un procès d’intention inopportun, et  il est probable que la vérité se situe entre les deux.

 A supposer que la France veuille, en combattant la Finance,  démontrer à l’Europe qu’il existe d’autres solutions que de saigner le petit peuple, encore faudrait-il, ce coup-ci,  tout faire pour ne pas perdre les batailles comme en 1870, 1914, 1940, avec l’Allemagne (1),  puis en Indochine, puis en Algérie. On peut certes objecter que la France n’en est pas morte puisque, par le plan Marshall  et l’avènement de la banque Mondiale,  la Finance tant décriée est venue à son secours.

 Il n’empêche que  les élans  fameux de Jean-Luc Mélenchon devraient  être passé au crible du pragmatisme  ne serait-ce  que  pour éviter toute confusion avec le Maréchal Lebœuf qui prétendait que «Pas un seul bouton de guêtre ne manquait à nos soldats».

 Bien que la disparition des guêtres nous mette à l’abri des boutons, il reste à l’Etat-major un certain nombre de questions susceptibles de poser problème à notre cavalerie.

Je n’en citerai que trois :

 1)      Faute d’avoir gardé ses propres  munitions (le franc) celles de la France, (euros), sont désormais dispensées par la Banque Centrale Européenne. 

2)      Du fait de notre déficit commercial (70 milliards en accroissement) qui induit du chômage, nous dépendons pour vivre, (tous les vendredis à la cellule de l’emprunt) de la bonne ou mauvaise volonté des créanciers.

3)      Les frontières ouvertes permettent la fuite des capitaux notamment, tout près, au Luxembourg, lequel, je le rappelle, condamne pénalement la divulgation du secret bancaire. Or le Premier Ministre du Luxembourg, M. Junker, est, bizarrement, le Président de l’Euro-Groupe.

 Bonne chance !

 

1)       En 1914 et 1940  sans ses alliés  la France  était cuite.

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