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billets d'une pensée ordinaire
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24 février 2012

100 milliards...

 La France est, dans  la compétition Mondiale, comme un Coureur  qui veut faire le Tour de France en ayant horreur du vélo.

Les Managers de l’Equipe de France  ont, en effet, en profonde mésestime et même en sainte horreur  la bécane,  en l’occurrence le  travail. Notamment celui qui est  purement musculaire et qui consiste surtout  à appuyer  sur les pédales.

Cette aversion remonte dans  la nuit des temps, celui des esclaves, des serfs puis  des Maîtres de Forge avant que les mineurs et les ouvriers ne décident la grève pour défendre leurs droits.

Au cours de leurs études, les Elites se sont enflammées aux récits de ces tragédies  puis s’en sont emparées pour  en faire,  à leur tour, plus ou moins consciemment, une arme intellectuelle de domination : celle d’imposer leurs notions d’une société de loisir plutôt que de travail.

Dans leur esprit, il  faut mettre en place des moyens pour barrer l’exploitation de la classe ouvrière:

1)      Réduire la durée du travail

2)      En surtaxer le coût initial.

Bien que ceci favorise  le travail temporaire au détriment des CDI,  cela passe encore pour tout ce qui est de l’obligé en France : Immeubles, autoroutes,  services etc… Mais le reste  induit un déficit  commercial  en constante  progression, 70 milliards d’Euros en 2011, auxquels il faut ajouter le coût du chômage d’où mon chiffre de 100 milliards d’euros de carence pour 2012.

Quoiqu’il en soit ces idéologies humanistes ont fait leurs chemins et la société industrielle Française n’a plus la culture d’un labeur que les patrons retrouvent facilement ailleurs auprès d’une main d’œuvre abondante, docile et bon marché.

Cependant, comme il est nécessaire, sous peine d’entrer en récession, de maintenir, par le pouvoir d’achat,  la consommation, il n’y a d’autres moyens  que de recourir à l’emprunt.

 

Heureusement les théoriciens  de l’eudémonisme par le désœuvrement  ont encore de la marge : la dette Française n’atteint pas encore 2000 milliards d’euros alors que l’épargne de ses citoyens  est de l’ordre de 2500 milliards. Autre bonne nouvelle  l’Europe toute entière est dans les soucis !

 

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